Plantu – Le Monde – mercredi 9 novembre 2016
Quand les mots manquent, Plantu est là.
Plantu – Le Monde – mercredi 9 novembre 2016
Quand les mots manquent, Plantu est là.
Dans Kaputt, roman écrit par Curzio Malaparte de 1941 à 1943, Franck, Général gouverneur de Pologne sous l’occupation nazi, s’exprime ainsi au sujet du peuple polonais :
«J’en viens au prolétariat. Les paysans s’enrichissent par le marché noir : je les laisse s’enrichir. Pourquoi ? Parce que le marché noir saigne la bourgeoisie et affame le prolétariat industriel, empêchant ainsi la formation d’un front unique des ouvriers et des paysans… Je laisse les nobles se ruiner au jeu, les bourgeois conspirer, les paysans s’enrichir, les techniciens et les ouvriers travailler».
Se maintenir au pouvoir en opposant les classes sociales entre elles n’est pas chose nouvelle. De nos jours, la classe ouvrière en France est réduite à sa portion congrue pour cause de désindustrialisation ou de délocalisation. Elle n’intéresse plus personne et son poids électoral est limité. Les paysans, entièrement dépendant des subventions européennes, sont considérés comme des pollueurs criminels par les travailleurs du secteur tertiaire. Les jeunes, exclus du monde du travail, s’opposent aux vieux, assis sur leur tas d’or acquis pendants les trente glorieuses. Les gens du privé s’opposent à ceux de la fonction publique, les automobilistes aux piétons, les chasseurs aux écolos, et la gauche, exclue des arcanes du pouvoir financier s’oppose sans projet crédible à une droite cynique et toute puissante. Pendant ce temps, la classe dirigeante, les vrais riches, les cooptés, les initiés, les animateurs de réseaux, engrangent les dividendes et font du gras sur le dos des pauvres administrés qui croient encore qu’il faut consommer pour exister. Enfin, cerise sur le gâteau, le développement des réseaux sociaux, dit horizontaux, entretient l’espoir qu’une démocratie directe est possible. Que néni, dormez braves gens. Aux moment des vrais choix, les décisions empruntent toujours un chemin vertical.
Symbolisant l’obscurité des ténèbres, le noir a longtemps eu en occident une connotation négative. Léonard de Vinci, dans son traité de peinture le définit comme une privation totale de lumière. Les peintres renaissants comme Le Caravage, Rembrandt et plus tard Georges de La Tour l’utilisent dans des clair obscur très contrastés pour obtenir des effets saisissants dans une symbolique d’opposition entre le bien et le mal. Au service d’une peinture descriptive, le noir est utilisé pour définir les volumes et les masses.
Plus prés de nous, et toujours influencés par la peinture orientale, les peintres utilisent le noir sous forme de tache, porteuse d’énergie, dans des compositions monumentales.
Pour Pierre Soulage elle devient porteuse de lumière, avec sa vibration propre.
J’appelle un garagiste concernant une réparation sur la voiture de ma fille âgée de 26 ans.
L’homme décroche le combiné :
⁃ Allo, oui ?
⁃ bonjour monsieur je suis le père d’H…
⁃ Ah bonjour monsieur, alors vous êtes son papa ?
⁃ Oui, je suis son père. Continuer la lecture de Quand le papa remplace le père
Les importantes pertes d’argent qu’ont subies certaines banques comme la Société générale ou UBS, conduisent à se demander quels sont les mécanismes qui s’imposent au trader lorsqu’il prend une décision économique. Continuer la lecture de Le cerveau des traders sous dépendance hormonale