«Moi, moi, moi, quand j’ai dis trois fois moi, j’ai honte de moi.»

Ces propos, prononcés par Marco Ferreri, le réalisateur du film « la grande bouffe », interviewé sur France Inter il y a plus de 20 ans, résonnent encore dans ma tête après toutes ces années. Nul pourtant ne saura jamais si cette phrase était sincère ou l’expression du cabotinage d’un artiste. La fausse modestie est si facile à vendre, alors pourquoi s’en priver si ça peut rapporter un peu d’empathie, un peu d’amour du public, et pourquoi pas un peu d’argent. Mais je suis mauvaise langue diront les bonnes âmes. Il ne faut pas toujours penser à mal. Et bien si, justement, et j’en ferai le thème de mon prochain billet dont le titre sera, je vous le donne en mille : ce que j’adore détester. Tout un programme.
ca c’est un beau titre, bravo!
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